Selon les études, le surpoids concerne 52% des chats domestiques dans le monde : un chiffre qui a presque doublé au cours des 5 à 10 dernières années. Pourtant seulement un quart des propriétaires décrit leur animal de compagnie en surpoids. Or chez le chat, comme chez l’être humain, l’obésité a des conséquences graves sur la santé.
Un chat est considéré comme obèse dès lors qu’il est en excès de 20 % par rapport au poids idéal, lequel dépend cependant de la race, de la morphologie… S’il est estimé que 25 % des chats sont en surcharge pondérale et 4 à 5 % au stade de l’obésité, celle-ci reste délicate à établir. L’un des moyens les plus sûrs, outre la pesée, est la palpation de l’animal : un chat dont on ne peut palper les côtes sous la masse graisseuse est considéré comme obèse et donc malade.
Les chats ne sont pas tous égaux devant l’obésité. Outre le mode de vie et l’alimentation, les chats de plus de dix ans dont l’activité diminue, les mâles et les animaux stérilisés ont plus tendance à prendre trop de poids. Enfin, les chats de race risquent moins l’obésité que les Européens.
Trois gestes simples permettent de détecter le surpoids chez l’animal, sachant que 1 kilo supplémentaire chez un chat de
Beaucoup de personnes surveillent leur propre poids, mais 40% ne savent pas combien pèse leur chat. Il est donc important d’apprendre à observer son animal pour détecter les signes de surpoids :
1 - Si la taille et le creux du ventre sont visibles, que la colonne vertébrale et les côtes sont faciles à palper, le chat a un poids idéal. Il pèse en moyenne entre 3 et
2 - Si la taille est à peine visible, que le ventre est distendu, la colonne vertébrale et les côtes difficiles à palper, le chat est en surpoids. Il pèse 15 % de plus que son poids idéal.
3- Si la taille n’est pas visible, que le ventre est très distendu, la colonne vertébrale et les côtes très difficiles à palper, le chat est obèse. Il pèse 30 % de plus que son poids idéal
À vos balances !