Le blog de CHAT PITRE

Le personnage d'E.T. l'extraterrestre, conçu par l'artiste italien Carlo Rambaldi, a été inspiré par son propre chat, une persane prénommée Kika. Il a calqué son modèle en prenant appui sur une photo de l'animal et a reproduit sa face en y supprimant les oreilles et en ajoutant quelques rides à la manière des Sphynx, tout en gardant ses magnifiques yeux bleus hypnotisant.

Il faut quand même de l'imagination !

En suivant ce lien vous risquez de devenir gaga :

https://www.ipnoze.com/chattes-avec-chatons-mignons/

Comme dans une peinture impressionniste ce chat noir aux reflets auburn et aux yeux dorés nous observe. Dans ce jardin à la Monet, il se prélasse, profitant des derniers rayons (ou pas) de soleil de la saison.

Zoïa, notre tsarine aux bras de coton, est une des cinq employés qui, quotidiennement, s’occupent de changer notre eau, de remplir nos gamelles, de nettoyer nos litières, d'effectuer nos traitements médicaux et de nous amener à la clinique. Il n’y a pas de plus bel instant que lorsque, sacs de croquettes en main, Zoïa parcourt les kilomètres de couloirs souterrains pour répartir consciencieusement le kilo de croquettes consommé quotidiennement par nos estomacs. Zoïa parcourt plusieurs fois par jours les kilomètres de couloirs sous-terrains pour nourrir la centaine de chats de l’Ermitage.

J’aime l’observer, du haut d’une étagère ou sur quelque tuyau. J’aime lorsque, de sa douce voix, Zoïa interrompt les ronronnements cadencés. J’aime glisser nonchalamment contre sa jambe au détour de quelques malicieuses enjambées.
 
Zoïa et les autres employés font de leur mieux pour parvenir à nous donner un cadre de vie agréable. Nourriture, paniers et jouets abondent mais ce serait mentir que de dire que le confort d’une « maison » et l’amour d’une famille ne manquent pas. Malgré toute sa bonne volonté, Zoïa n’a pas assez de bras pour tous nous cajoler.
Dépassés par notre nombre croissant venant défier les ressources financières stagnantes, composées exclusivement de dons privés et de la cagnotte des employés, le musée n’a pas d’autre choix que de tenter de nous faire adopter. Bien sûr, en qualité de gardiens sensibles et aimants, les employés ont mis en place une procédure afin de s’assurer que nous vivions dans un environnement sain et sécurisé. Ainsi, chaque mois, en moyenne six ermites quittent nos rangs, adoptés par de sensibles humains, rejoignant ainsi le club des alumnis (anciens élèves).
Pendant que, un à un, certains quittent nos sous-sols dans les bras de leur nouvelle famille par la porte d’entrée, d’autres font leur entrée à pas de velours dans les sous-sol. Eternelle légende, mes coussinets retournent impérieusement à la chaleur des tuyaux de l’Ermitage. Museau en l’air, j’attends avec malice, la suite des événements.

Raconté par Vassili le chat de l'Ermitage avec la complicité de Jeanne Richard

- Moi j'aime bien jouer à cache-cache. Vous m'avez trouvé ? ALBEDO