Rogan, Oscar, Radamenes, des chats qui par leur comportement profondément altruiste interrogent notre conscience et entretiennent le débat concernant les capacités de l’animal ainsi que la relation Homme-animal.
Les histoires relatant de chats « guérisseurs » ou au comportement étrange en présence de malades sont régulièrement relatées depuis les années 80.
Simples faits du hasard relevant de l’anecdote ou observations à prendre plus au sérieux pouvant faire l’objet d’un sujet de recherche scientifique ?
S’il n’est plus à prouver que le chat est un être sensible pétri d’affects et d’émotions, certains individus manifestent cependant des comportements singuliers particulièrement emprunts de compassion touchant au cœur notre nature humaine, mêlée d’émotions élémentaires et de sentiments complexes.
Les phéromones sécrétées par les individus dans ces moments de détresse physiologique peuvent-elles entrer en ligne de compte dans les réactions comportementales observées chez ces chats ? Au point que ceux-ci y soient des récepteurs particulièrement sensibles les incitant à adopter un comportement particulier ?
Ou bien la communication qui s’instaure alors pourrait-elle relever d’un autre ordre, faisant de ces chats les récepteurs de cette information et les transmetteurs d’un bien-être ?
Les neurosciences ont contribué à apporter des réponses mais de nombreuses études scientifiques se sont également penchées sur l’explication de phénomènes inexpliqués par le biais de la physique quantique lorsque la physique newtonienne, ou la physiologie ne permettaient pas d’apporter d’explications satisfaisantes.
Effectivement que penser des constats suivants ?
Le chat Rogan
Rogan, un chat qui dans les années 80 possédait comme lieux de prédilection l’hôpital et l’église, avait pris l’habitude d’apporter un réconfort physique ou psychique aux malades. Un jour, il se rendit en compagnie de sa maîtresse sur la tombe d’une dame à qui il avait rendu régulièrement visite avant sa mort. Celui-ci se dirigea directement sur la tombe de cette dernière sans que ni lui, ni sa maîtresse, n’aient connaissance du lieu. D’autres observations du même type suivirent.
Le chat Oscar
Dans un registre similaire, Oscar, un chat américain né en 2005 et vivant dans une maison de retraite de Rhode Island, qui aux dires du personnel soignant ne se montre pas particulièrement affectueux d’ordinaire, aurait la particularité depuis qu’il s’y trouve, de se placer auprès des personnes en fin de vie et de ne pas les quitter jusqu’à leur décès.
Le chat Radamenes
Plus récemment, Radamenes, un chat polonais, est devenu la mascotte de l’unité vétérinaire du refuge qui l’a recueilli en s’improvisant infirmier auprès des autres chiens et chats. En effet, depuis qu’il a été sauvé in extremis d’une infection pulmonaire, celui-ci vient se coucher sur les autres animaux qui comme lui auparavant, ont relevé de soins lourds ou d’interventions délicates. Sa présence réconfortante, sa proximité corporelle et son ronronnement apparaissant comme des adjuvants dans le processus de guérison.
De même, de nombreux maîtres de chats relatent souvent un comportement particulier de leur chat lorsqu’ils sont malades, celui-ci venant se blottir sur la zone souffrante du corps du propriétaire.
L’exemple de ces chats devrait nous encourager à explorer plus avant la piste de la l’empathie animale.