Il est chez lui partout,
pouvant entrer partout,
l'animal qui passe sans bruit,
le silencieux rôdeur,
le promeneur nocturne des murs creux.
Il est chez lui partout,
pouvant entrer partout,
l'animal qui passe sans bruit,
le silencieux rôdeur,
le promeneur nocturne des murs creux.
C'est Belaud mon petit chat gris
Belaud, qui fut par aventure
Le plus bel oeuvre que nature
Fit onc en matière de chats
Couvert d'un poil gris argentin
Ras et poli comme satin
Couché par ondes sur l'échine
Et blanc dessous comme une hermine
Un petit mufle léonin
Autour duquel était plantée
Une barbelette argentée,
Armant d'un petit poil follet
Son musequin damoiselet.
(en français dans le texte)
Je suis en train d’écrire mon troisième roman félin : « CATRIBEEN ».
Nous y découvrons les us et coutumes de la Guadeloupe au gré des pérégrinations de Toussaint l’Ouverture, un chat natif des antilles.
Je ne sais plus où poser mes coussinets, des tentes de camelots ont envahi la plage, les serviettes ont recouvert le sable ne laissant plus voir un seul grain, des deux pattes se croisent en tous sens, je me dirige vers la jetée, mais au lieu des casiers, des chaluts et des nasses les navigateurs transportent des masques, des palmes et des tubas, pendant que d’autres rechargent et chargent des bombonnes d’air comprimé. J’ai amerri sur la pointe de Malendure, l’un des plus hauts lieux touristiques de la Basse-Terre, le repère des amateurs de plongée sous-marine, en face de l’îlet à Pigeon où pas un ramier n’a élu domicile, dans la réserve du commandant Cousteau. Autant dire un piège de première. Ce n’est pas là que je vais trouver une tête de sarde à me mettre sous les crocs.
Je me faufile à travers ce port de pêcheurs qui a fait son temps et qui depuis est devenu le rendez-vous des vacanciers. Je frôle des jambes nues et bronzées, je saute par dessus des sacs tressés, je longe des mètres de coton bouclé multicolore, je slalome entre les détendeurs posés à même le sol et les tenues caoutchoutées suspendues pour sécher au soleil, je m’offre un moment de fraîcheur à la lisière des parasols, j’évite surtout les mains huilées qui se tendent vers moi. Je contourne la Pointe de Malendure et rejoint la falaise Bellon, enfin seul, le touriste ne s’éloigne jamais du sable chaud, dès que ça grimpe ou qu’il y a des galets, l’endroit se désertifie. Anse à Négresse, Falaise Noire, Anse à Zombi, la horde d’envahisseurs est derrière moi. Je me glisse sous une anfractuosité de la roche et je m’endors fourbu et repu, car la traversée de cette marée humaine n’a pas été vaine : du cabris, du thon mayonnaise, on ne se refait pas et du jambon pays un rien relevé. De toute façon si vous n’aimez pas le piment autant changer de nationalité.
Blanchette, la métropolitaine égarée et petite amie de Toussaint.
LE CHAT PERSAN, JETE COMME UNE ECHARPE DE MARABOUT SUR LE BORD DE MA FENETRE.
JE SUIS LE CHAT QUI S'EN VA TOUT SEUL ET TOUS LIEUX SE VALENT POUR MOI.
C'est un petit chat noir, effronté comme un page.
Je le laisse jouer sur ma table souvent.
Quelquefois il s'assied sans faire de tapage.
On dirait un joli presse-papier vivant.
Viens mon beau chat,sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
"On dirait que les chats devinent l'idée qui descend du cerveau au bec de la plume, et que, allongeant la patte, ils voudraient la saisir au passage."
Rien n'est plus doux,
rien ne donne à la peau une sensation plus délicate,
plus raffinée, plus rare
que la robe tiède et vibrante d'un chat.
EH QUOI...L'HOMME SE PLAINT-IL DE VIVRE ! N'A-T-IL PAS DES MAINS POUR CARESSER LA FOURRURE DES CHATS !...
Des chats pas comme les autres Aux éditions de l'Opportun
Mon 2ème roman : ATTILA, le curieux chat voyageur chez City éditions
nouvelle version avec une préface de Brigitte Bulard-Cordeau
Les fantastiques aventures de Surcouf chez City éditions
LIEN VERS LE LIVRE : http://livre.fnac.com/a7889954/Christine-Lacroix-Les-fantastiques-aventures-de-Surcouf-le-Chat
Mon mail : surcouf.galaup@gmail.com